Le Meilleur de 2017

Les meilleurs albums de l'année

Le roi Kendrick a survolé le hip hop, SZA a volé la vedette à tout le monde avec son R&B doux mais brûlant, Lorde a sorti l’album pop-mélodrame de l’année. Découvrez notre top 10 des meilleurs albums de 2017 et le meilleur ci-dessous.

Les meilleurs albums

  • Slowdive - Slowdive
    • 16-bit FLAC
    En tant que précurseurs de la scène Shoegaze du début des années 90s – aux côtés de groupes tels que les Chapterhouse, Ride et SwervedriverSlowdive reste, encore aujourd’hui, aussi apprécié par leur horde de fans fidèles qu’ils n’étaient critiqués à l’époque par une certaine partie de la presse musicale britannique. Ces mêmes magazines désormais disparus, ou en bonne voie, n’ont pas empêché le groupe formé de 5 individus venant de Reading de revenir avec leur premier album studio depuis 22 ans. Contre toute attente, le résultat prouve que cela valait la peine d’attendre. Réunissant les textures cotonneuses de leur dernier album Pygmalion et la pop planante et accrocheuse de leur classique Souvlaki datant de 1993, cet album éponyme montre qu’ils sont au sommet de leur carrière et que c’est, de loin, un des meilleurs albums rock de l’année 2017.
  • Jlin - Black Origami
    Black Origami Jlin 2017-05-19
    Atypique et excentrique, originaire de l’Indiana, JLin produit une musique électronique frénétique comme vous ne l’avez jamais entendu auparavant. Après son très acclamé premier album Dark Energy (2015), Black Origami présente une artiste dans son élément, se jouant des conventions de son emprunte de Chicago et de la scène de la juke house, tout à la fois en créant de manière innovante. Des morceaux comme “Kyanite” vrombissent avec une théâtralité industrielle alors que “Calcination” est plus minimaliste et directe, embellie avec des voix angéliques apaisantes. Bien qu’on retrouve des mélodies par endroits, c’est sa maitrise des percussions débordantes et de la polyrythmie futuriste qui impressionnent. Avec toutes ces boîtes à rythme et ses samples distordus on peut dire qu’il s’agit bien d’un album aux sonorités ambitieuses, étranges et plutôt jolies.
  • Khalid - American Teen (Explicit)Attention contenu explicite
    • 16-bit FLAC
    Khalid Robinson est dans nos radars depuis le printemps 2016, au moment où cet auteur-interprète de formation classique a subitement livré son premier single aux mains des critiques, élogieuses, avant même son diplôme d’études secondaires. Neuf mois après, “Location” est toujours perché en haut du Top Billboard Hop 100, et le talentueux jeune homme de 19 ans originaire d’El Paso espère capitaliser sur cette exposition avec son premier album complet. En écoutant American Teen, on peut supposer qu’il a de grandes chances de réussite. Composé d’un R&B raffiné et rétro-penchant, avec une production minimale et des voix souls sincères, les compositions intemporelles de Khalid forment un véritable coup de poing émotionnel.
  • Paramore - After Laughter
    • 16-bit FLAC
    Au vue de différents colossaux et des changements de line-up qui ont eu lieu sur leur dernier album, Paramore a dû appréhender l’écriture du 5ème album tout en cherchant un sentiment d’unité au sein du groupe. En réalité, la chanteuse Hayley Williams se souvient de l’atmosphère tendue qui a pu exister à cette période-là, "Il y a eu un moment où je ne voulais même pas que cet album sorte." Heureusement, Williams et son guitariste Taylor York ont persévéré et ont embarqué avec eux l’un des membres fondateurs Zac Farro. Ils reviennent ainsi avec un album ayant encore plus de potentiel que ses prédécesseurs. Si vous pensiez que l’influence émo et gospel de 'Ain’t it Fun' était un tournant intriguant dans la carrière du groupe, vous serez surpris à l’écoute de 'Hard Times', un titre lumineux aux inspirations funk rappelant les années 80.
  • Feist - Pleasure
    • 16-bit FLAC
    Il y a un parcours artistique reconnu de tous dans le rock alternatif dans lequel plus le succès du musicien est grand, plus les arrangements sont enrichis sur chacun de ses enregistrements. De manière plaisante, Lesley Feist semble aller à l’encontre de la tendance actuelle et nous transporte dans une direction totalement opposée d’un point de vue créatif, n’enlevant en rien le succès critique et un poids commercial certain. Après nous avoir proposé une folk assez brute sur son album Metals en 2011, l’auteure-interprète canadienne a, plus encore, cherché à dépouiller son son pour produire un cinquième album introspectif axé sur la rareté, des guitares électriques distordues et des parties vocales sans ornements. Le résultat de tout cela est un album blues-rock qui a du cran et émotionnellement à vif, que les fans de PJ Harvey et The Kills devraient adorer.

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